Titre : | Les solitudes en France | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Paris [FRANCE] : Fondation de France | Année de publication : | Juin 2013 | Importance : | 30 p | Présentation : | tabl., graph | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 01. Politique générale:012. Démographie:0123. Adulte Obsolète 01. Politique générale:012. Démographie:0124. Personne âgée 02. Economie et ressources :023. Ressource:0234. Pauvreté Précarité 02. Economie et ressources :026. Emploi chômage 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0522. Solitude - Isolement Obsolète
| Résumé : | 2010-2013 : les Français de plus en plus seuls. En 2013, près d’un Français sur 3 (27 % contre 23 % en 2010), ne dispose que d’un seul réseau. Une situation qui peut basculer à tout moment : divorce, déménagement, décès, licenciement, maladie, handicap… et c’est toute leur vie sociale qui est en péril.
39 % des Français n’ont pas de lien soutenu avec leur famille, contre 33 % en 2010. Près de 4 Français sur 10 (37 %) n’ont pas ou peu de contact avec leurs voisins, contre 3 sur 10 en 2010. 1 Français sur 4 ne dispose pas d’un réseau amical actif, contre 21 % en 2010.
Age, pauvreté, chômage : les principaux facteurs de la solitude.
L’âge : la solitude s’aggrave chez les plus jeunes et les plus âgés. Chez les moins de 40 ans la solitude a doublé en 3 ans (6 % sont désormais seuls). Pour la première fois, le phénomène touche les 18-29 ans, jusque-là préservés.
24 % des 75 ans et plus sont touchés par l’isolement, contre 16 % en 2010.
La pauvreté, terreau pour la solitude. Une véritable césure se confirme entre les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et les autres : 17 % de personnes sont isolées parmi les foyers ayant moins de 1 000 € de revenus nets mensuels.
Le chômage : facteur déterminant chez les 30/60 ans. Entre 30 et 60 ans, le fait d’être ou non en emploi constitue la variable la plus explicative de l’isolement : 15 % des personnes en recherche d’emploi sont seules (19% chez les demandeurs d’emploi de plus d’un an). L’effet du chômage est particulièrement déterminant lorsqu’il se cumule à un divorce ou une séparation (25% des personnes séparées en recherche d’emploi sont seules).
Un facteur nouveau : la solitude des classes moyennes. Depuis 2010, la solitude a progressé fortement au sein des classes moyennes (foyers disposant de 1 000 à 3 499 € de revenus nets mensuels). La solitude se développe dans les grandes villes… La solitude progresse dans les grandes agglomérations : 13 % des habitants des grandes métropoles sont seuls, contre 8 % en 2010. Ce phénomène est accentué là où se concentrent les logements sociaux : 14 % des habitants du parc HLM sont en situation d’isolement relationnel contre 10 % en 2010.
…et les services de proximité n’apportent pas de réponse suffisante. Les résultats de l’étude témoignent d’une difficulté des individus à nouer des relations sociales de proximité, malgré la fréquentation des commerces, des équipements et des services proches de chez eux. Sur les territoires les mieux dotés en équipements et services, près d’une personne sur deux considère qu’il n’y a pas de lieu autour de chez elle où elle peut facilement rencontrer des gens pour discuter. | Date de creation : | 30/10/2013 | En ligne : | http://www.fondationdefrance.org/Nos-Actions/Aider-les-personnes-vulnerables/En- [...] |
Les solitudes en France [texte imprimé] . - Paris (40 Avenue Hoche, 75008, FRANCE) : Fondation de France, Juin 2013 . - 30 p : tabl., graph. Langues : Français ( fre) Catégories : | 01. Politique générale:012. Démographie:0123. Adulte Obsolète 01. Politique générale:012. Démographie:0124. Personne âgée 02. Economie et ressources :023. Ressource:0234. Pauvreté Précarité 02. Economie et ressources :026. Emploi chômage 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0522. Solitude - Isolement Obsolète
| Résumé : | 2010-2013 : les Français de plus en plus seuls. En 2013, près d’un Français sur 3 (27 % contre 23 % en 2010), ne dispose que d’un seul réseau. Une situation qui peut basculer à tout moment : divorce, déménagement, décès, licenciement, maladie, handicap… et c’est toute leur vie sociale qui est en péril.
39 % des Français n’ont pas de lien soutenu avec leur famille, contre 33 % en 2010. Près de 4 Français sur 10 (37 %) n’ont pas ou peu de contact avec leurs voisins, contre 3 sur 10 en 2010. 1 Français sur 4 ne dispose pas d’un réseau amical actif, contre 21 % en 2010.
Age, pauvreté, chômage : les principaux facteurs de la solitude.
L’âge : la solitude s’aggrave chez les plus jeunes et les plus âgés. Chez les moins de 40 ans la solitude a doublé en 3 ans (6 % sont désormais seuls). Pour la première fois, le phénomène touche les 18-29 ans, jusque-là préservés.
24 % des 75 ans et plus sont touchés par l’isolement, contre 16 % en 2010.
La pauvreté, terreau pour la solitude. Une véritable césure se confirme entre les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et les autres : 17 % de personnes sont isolées parmi les foyers ayant moins de 1 000 € de revenus nets mensuels.
Le chômage : facteur déterminant chez les 30/60 ans. Entre 30 et 60 ans, le fait d’être ou non en emploi constitue la variable la plus explicative de l’isolement : 15 % des personnes en recherche d’emploi sont seules (19% chez les demandeurs d’emploi de plus d’un an). L’effet du chômage est particulièrement déterminant lorsqu’il se cumule à un divorce ou une séparation (25% des personnes séparées en recherche d’emploi sont seules).
Un facteur nouveau : la solitude des classes moyennes. Depuis 2010, la solitude a progressé fortement au sein des classes moyennes (foyers disposant de 1 000 à 3 499 € de revenus nets mensuels). La solitude se développe dans les grandes villes… La solitude progresse dans les grandes agglomérations : 13 % des habitants des grandes métropoles sont seuls, contre 8 % en 2010. Ce phénomène est accentué là où se concentrent les logements sociaux : 14 % des habitants du parc HLM sont en situation d’isolement relationnel contre 10 % en 2010.
…et les services de proximité n’apportent pas de réponse suffisante. Les résultats de l’étude témoignent d’une difficulté des individus à nouer des relations sociales de proximité, malgré la fréquentation des commerces, des équipements et des services proches de chez eux. Sur les territoires les mieux dotés en équipements et services, près d’une personne sur deux considère qu’il n’y a pas de lieu autour de chez elle où elle peut facilement rencontrer des gens pour discuter. | Date de creation : | 30/10/2013 | En ligne : | http://www.fondationdefrance.org/Nos-Actions/Aider-les-personnes-vulnerables/En- [...] |
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