[article] in Retraite et société > 67 (Avril 2014) . - pp.20/41 Titre : | La santé perçue aux âges elevés : des critères médicaux aux évaluation pratiques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Claire SCODELLARO, Auteur | Année de publication : | 2014 | Article en page(s) : | pp.20/41 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 01. Politique générale:012. Démographie:0124. Personne âgée 01. Politique générale:012. Démographie:0125. Longévité Obsolète 03. Aspect physiologique:031. Santé 05. Aspect socio-culturel:051. Famille:0515. Femme Obsolète
| Résumé : | À partir d’un matériau qualitatif, cet article analyse les indicateurs que mobilisent les personnes âgées de 65 ans et plus pour évaluer leur état de santé (santé perçue) et met en évidence certaines variations sociales. Critères médicaux et activités constituent les principaux types d’indicateurs. La mobilisation des premiers (jugement du médecin, maladies, facteurs de risque, médicaments, opérations) est davantage le fruit des rapports entretenus avec le monde médical, différenciés selon le milieu social, qu’un simple effet de la médicalisation du vieillissement. En outre, leur sens peut dépasser le cadre de la santé et porter sur la valeur sociale des individus, comme dans le cas des opérations. La santé perçue s’autonomise nettement des institutions médicales lorsque la santé est éprouvée à travers les activités, principalement le travail, la mobilité et les plaisirs corporels. Les conditions sociales et rapports sociaux dans lesquels s’inscrit la réalisation du travail domestique aussi bien que sa délégation s’avèrent déterminants. Effectué par manque d’aide, il détériore la santé perçue, ce qui concerne en particulier les femmes de milieu populaire. Sa délégation peut également être stigmatisante lorsque le conjoint « aide » sa femme dans un travail qui lui est assigné. Ces observations permettent de formuler une nouvelle hypothèse quant au paradoxe de la plus grande longévité des femmes et de leur moins bon état de santé. | Date de creation : | 18/06/2014 |
[article] La santé perçue aux âges elevés : des critères médicaux aux évaluation pratiques [texte imprimé] / Claire SCODELLARO, Auteur . - 2014 . - pp.20/41. Langues : Français ( fre) in Retraite et société > 67 (Avril 2014) . - pp.20/41 Catégories : | 01. Politique générale:012. Démographie:0124. Personne âgée 01. Politique générale:012. Démographie:0125. Longévité Obsolète 03. Aspect physiologique:031. Santé 05. Aspect socio-culturel:051. Famille:0515. Femme Obsolète
| Résumé : | À partir d’un matériau qualitatif, cet article analyse les indicateurs que mobilisent les personnes âgées de 65 ans et plus pour évaluer leur état de santé (santé perçue) et met en évidence certaines variations sociales. Critères médicaux et activités constituent les principaux types d’indicateurs. La mobilisation des premiers (jugement du médecin, maladies, facteurs de risque, médicaments, opérations) est davantage le fruit des rapports entretenus avec le monde médical, différenciés selon le milieu social, qu’un simple effet de la médicalisation du vieillissement. En outre, leur sens peut dépasser le cadre de la santé et porter sur la valeur sociale des individus, comme dans le cas des opérations. La santé perçue s’autonomise nettement des institutions médicales lorsque la santé est éprouvée à travers les activités, principalement le travail, la mobilité et les plaisirs corporels. Les conditions sociales et rapports sociaux dans lesquels s’inscrit la réalisation du travail domestique aussi bien que sa délégation s’avèrent déterminants. Effectué par manque d’aide, il détériore la santé perçue, ce qui concerne en particulier les femmes de milieu populaire. Sa délégation peut également être stigmatisante lorsque le conjoint « aide » sa femme dans un travail qui lui est assigné. Ces observations permettent de formuler une nouvelle hypothèse quant au paradoxe de la plus grande longévité des femmes et de leur moins bon état de santé. | Date de creation : | 18/06/2014 |
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