Titre : | Alzheimer system | Titre original : | Entre surmédiatisation de la maladie et invisibilité des personnes: changer notre regard... | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Colette EYNARD, Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | Lyon [France] : Chronique Sociale | Année de publication : | Mars 2012 | Collection : | Comprendre les personnes | Importance : | 221 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 2850089268 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 01. Politique générale:016. Politique nationale 03. Aspect physiologique:036. Pathologie:036 D. Neurologie Obsolète:036 D C. Démence sénile - Maladie d'Alzheimer Obsolète 05. Aspect socio-culturel 05. Aspect socio-culturel:052. Société 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0521. Lien social Obsolète 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0525. Droit de la personne Obsolète 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0525. Droit de la personne Obsolète:0525 0. Ethique Obsolète
| Index. décimale : | 05. Aspect socio-culturel | Résumé : | Dans notre société qui récuse la mort comme élément constitutif de la vie, la surmédiatisation de la maladie d'Alzheimer éclaire la vieillesse d'une lumière inquiétante, tendant à assimiler grand âge et pathologies. Ce déni du parcours normal de l'existence tend à se généraliser, installe l'idée que la maladie d'Alzheimer ne pouvant être guérie, ceux qui en sont atteints ne peuvent être considérés que comme des morts vivants. En termes de politiques publiques, quand la problématique de la vieillesse glisse vers la notion de maladie d'Alzheimer, l'approche globale de la situation de la personne risque de se réduire à une gestion médicale du grand âge. Simultanément, on constate le faible crédit accordé à la parole des personnes malades et l'impossibilité où elles sont généralement de continuer à faire des choix et à courir des risques, même minimes. Enfin, il n'est pas sûr que les aspirations personnelles des proches se résument au statut "officiel" d'aidants familiaux. Mais cette maladie soulève surtout le problème lié à la perte de raison et à la mort qui s'ensuit, d'abord sociale puis organique. Alors de quoi se défend notre corps social à travers l'exclusion des personnes malades ? Quelle sorte de déraison collective nous pousse à rejeter une approche conciliant le corps et l'esprit, essence même de notre condition humaine ? Cet ouvrage nous invite à porter un regard critique sur les limites d'une approche experte et spécifique, et à en comprendre les enjeux afin de changer notre regard. | Date de creation : | 28/11/2014 |
Alzheimer system = Entre surmédiatisation de la maladie et invisibilité des personnes: changer notre regard... [texte imprimé] / Colette EYNARD, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Lyon (1 rue Vaubecour, 69002, France) : Chronique Sociale, Mars 2012 . - 221 p.. - ( Comprendre les personnes) . ISSN : 2850089268 Langues : Français ( fre) Catégories : | 01. Politique générale:016. Politique nationale 03. Aspect physiologique:036. Pathologie:036 D. Neurologie Obsolète:036 D C. Démence sénile - Maladie d'Alzheimer Obsolète 05. Aspect socio-culturel 05. Aspect socio-culturel:052. Société 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0521. Lien social Obsolète 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0525. Droit de la personne Obsolète 05. Aspect socio-culturel:052. Société :0525. Droit de la personne Obsolète:0525 0. Ethique Obsolète
| Index. décimale : | 05. Aspect socio-culturel | Résumé : | Dans notre société qui récuse la mort comme élément constitutif de la vie, la surmédiatisation de la maladie d'Alzheimer éclaire la vieillesse d'une lumière inquiétante, tendant à assimiler grand âge et pathologies. Ce déni du parcours normal de l'existence tend à se généraliser, installe l'idée que la maladie d'Alzheimer ne pouvant être guérie, ceux qui en sont atteints ne peuvent être considérés que comme des morts vivants. En termes de politiques publiques, quand la problématique de la vieillesse glisse vers la notion de maladie d'Alzheimer, l'approche globale de la situation de la personne risque de se réduire à une gestion médicale du grand âge. Simultanément, on constate le faible crédit accordé à la parole des personnes malades et l'impossibilité où elles sont généralement de continuer à faire des choix et à courir des risques, même minimes. Enfin, il n'est pas sûr que les aspirations personnelles des proches se résument au statut "officiel" d'aidants familiaux. Mais cette maladie soulève surtout le problème lié à la perte de raison et à la mort qui s'ensuit, d'abord sociale puis organique. Alors de quoi se défend notre corps social à travers l'exclusion des personnes malades ? Quelle sorte de déraison collective nous pousse à rejeter une approche conciliant le corps et l'esprit, essence même de notre condition humaine ? Cet ouvrage nous invite à porter un regard critique sur les limites d'une approche experte et spécifique, et à en comprendre les enjeux afin de changer notre regard. | Date de creation : | 28/11/2014 |
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